Red Hat Linux 7.1: Guide de référence officiel Red Hat Linux | ||
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Ce qui suit souligne certains fichiers situés dans /etc/sysconfig : leur fonction et leur contenu. Cette information n'est pas complète car nombre de ces fichiers ont une série d'options qui ne sont utilisées que dans des circonstances spécifiques et plutôt rares.
Les fichiers suivants se trouvent généralement dans /etc/sysconfig :
amd
apmd
authconfig
cipe
clock
desktop
firewall
harddisks
hwconf
i18n
init
irda
keyboard
kudzu
mouse
network
pcmcia
rawdevices
sendmail
soundcard
ups
vncservers
Il est possible qu'il en manque quelques-uns sur votre ordinateur si le programme correspondant nécessitant ce fichier n'est pas installé.
Jetons un coup d'oeil à chacun d'entre eux.
Le fichier /etc/sysconfig/amd contient différents paramètres utilisés par amd pour permettre le montage et le démontage automatiques de systèmes de fichiers.
Le fichier /etc/sysconfig/apmd est utilisé par apmd en tant que configuration pour indiquer ce qu'il faut démarrer, arrêter ou changer en cas de suspension ou de reprise. Il est configuré pour activer ou désactiver apmd pendant le démarrage, selon que votre matériel prend ou non en charge la technologie APM (Advanced Power Management / gestion d'é,nergie avancée) ou que vous décidez de ne pas l'utiliser. apm est un démon de contrôle qui fonctionne avec le code de gestion d'énergie au sein du noyau Linux. Il peut notamment vous avertir lorsque le niveau de la batterie est bas, si vous utilisez Red Hat Linux sur un ordinateur portable.
Le fichier /etc/sysconfig/authconfig définit le type d'autorisation à utiliser sur l'ordinateur hôte. Il contient une ou plusieurs des lignes suivantes :
USEMD5=<valeur>, où <valeur> est un des éléments suivants :
yes — MD5 est utilisé pour l'authentification.
no — MD5 n'est pas utilisé pour l'authentification.
USEKERBEROS=<valeur>, où <valeur> est l'un des éléments suivants :
yes — Kerberos est utilisé pour l'authentification.
no — Kerberos n'est pas utilisé pour l'authentification.
USELDAPAUTH=<valeur>, où <valeur> est l'un des éléments suivants :
yes — LDAP est utilisé pour l'authentification.
no — LDAP n'est pas utilisé pour l'authentification.
Le fichier /etc/sysconfig/cipe configure cipe lorsqu'il est lancé.
Il peut contenir les exemples de valeurs suivants :
DEVICE=eth0, qui spécifie la carte réseau que cipe utilisera.
PORT=9999, qui désigne le numéro de port UDP que le processus cipe doit utiliser aux deux extrémités.
PEER=0.0.0.0, qui spécifie l'adresse réelle de l'extrémité cipe distante. Vous pouvez configurer cette adresse de façon dynamique en y inscrivant une valeur de 0.0.0.0.
IPADDR=0.0.0.0, qui spécifie l'adresse virtuelle de l'extrémité locale du tunnel cipe.
PTPADDR=0.0.0.0, qui spécifie l'adresse virtuelle de l'extrémité distante du tunnel cipe.
Le fichier /etc/sysconfig/clock contrôle l'interprétation des valeurs que lit l'horloge du système. Les versions précédentes de Red Hat Linux utilisaient les valeurs suivantes (qui sont déconseillées) :
CLOCKMODE=<valeur>, où <valeur> estl'un des éléments suivants :
GMT — indique que l'horloge est réglée sur l'heure universelle (l'heure de Greenwich).
ARC — indique que le décalage de 42 ans de la console ARC est activé (pour les systèmes fondés sur Alpha seulement).
Actuellement, les bonnes valeurs sont :
UTC=<valeur>, où <valeur> est une des valeurs booléennes suivantes :
true — indique que l'horloge est réglée sur l'heure universelle. Toute autre valeur signifie qu'elle est réglée sur l'heure locale.
ARC=<valeur>, où <valeur> est l'un des éléments suivants :
true — indique que le décalage de 42 ans de la console ARC est activé. Toute autre valeur indique que l'époque UNIX normale est supposée (uniquement pour les systèmes de type Alpha).
ZONE=<filename> — indique le fichier de fuseau horaire sous /usr/share/zoneinfo, dont /etc/localtime est une copie, par exemple :
ZONE="Amérique/New York" |
Le fichier /etc/sysconfig/desktop spécifie le gestionnaire de bureau devant être exécuté, tel que :
DESKTOP="GNOME" |
Le fichier /etc/sysconfig/firewall contient les différentes configurations de coupe-feu. Par défaut, ce fichier est créé, mais il est vide.
Le fichier /etc/sysconfig/harddisks vous permet de régler le(s) disque(s) dur(s).
Avertissement | |
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N'apportez aucun changement à ce fichier de façon non réfléchie. Si vous modifiez les valeurs par défaut qui y sont enregistrées, vous pourriez altérer toutes les données qui sont sur le(s) disque(s) dur(s). |
Le fichier /etc/sysconfig/harddisks peut contenir ce qui suit :
USE_DMA=1, où la valeur 1 active DMA. Toutefois, avec certaines combinaisons circuits/disque dur, cette DMA pourrait entraîner une corruption de données. Vérifiez la documentation concernant votre disque dur ou auprès du fabricant avant de l'activer.
Multiple_IO=16, où la valeur 16 autorise plusieurs secteurs par interruption d'entrée/sortie. Lorsqu'elle est activée, cette fonction réduit le temps de gestion du système d'exploitation de 30 à 50 %. Utilisez-la avec prudence.
EIDE_32BIT=3 active le support E/S (E)IDE 32-bits pour une carte d'interface.
LOOKAHEAD=1 active l'anticipation en lecture du lecteur.
EXTRA_PARAMS= spécifie l'endroit où peuvent être ajoutés des paramètres supplémentaires.
Le fichier /etc/sysconfig/hwconf affiche la liste de tout le matériel que kudzu a détecté sur votre ordinateur, ainsi que l'information sur les pilotes utilisés, l'ID du fabricant et du périphérique. Le programme kudzu détecte et configure le matériel nouveau ou modifié d'un ordinateur. Le fichier /etc/sysconfig/hwconf n'est pas destiné à être modifié manuellement. Si vous le faites, certains périphériques pourraient soudainement apparaître comme ajoutés ou supprimés.
Le fichier /etc/sysconfig/i18n définit la langue par défaut, telle que :
LANG="fr_FR" |
Le fichier /etc/sysconfig/init contrôle l'aspect et le fonctionnement du système durant la séquence de démarrage.
Les valeurs suivantes peuvent être utilisées :
BOOTUP=<valeur>, où <valeur> est l'un des éléments suivants :
BOOTUP=color signifie un affichage couleur standard au démarrage ; la réussite ou l'échec du démarrage des périphériques et des services sont indiqués par des couleurs différentes.
BOOTUP=verbose signifie un affichage dans l'ancien style, ce qui offre plus d'informations qu'un simple message de réussite ou d'échec.
Toute autre chose signifie un nouvel affichage, mais sans mise en forme ANSI.
RES_COL=<valeur>, où <valeur> est le numéro de la colonne de l'écran à laquelle commencer les étiquettes d'état. La valeur par défaut est 60.
MOVE_TO_COL=<valeur>, où <valeur> déplace le curseur sur la valeur dans la ligne RES_COL. Indique, par défaut, une sortie de séquences ANSI par écho -e.
SETCOLOR_SUCCESS=<valeur>, où <valeur> configure la couleur indiquant la réussite. Indique, par défaut, une sortie de séquences ANSI par écho -e, définissant la couleur sur vert.
SETCOLOR_FAILURE=<valeur>, où <valeur> configure la couleur indiquant l'échec. Indique, par défaut, une sortie de séquences ANSI par écho -e, définissant la couleur sur rouge.
SETCOLOR_WARNING=<valeur>, où <valeur> configure la couleur indiquant un avertissement. Indique, par défaut, une sortie de séquences ANSI par écho -e, définissant la couleur sur jaune.
SETCOLOR_NORMAL=<valeur>, où <valeur> configure la couleur sur 'normal'. Indique, par défaut, une sortie de séquences ANSI par écho -e.
LOGLEVEL=<valeur>, où <valeur> définit le niveau de connexion initial de la console pour le noyau. La valeur par défaut est 7 : 8 signifie tout (y compris le débogage) ; 1 ne signifie rien d'autre que les panics du noyau. syslogd écrasera ceci au démarrage.
PROMPT=<valeur>, où <valeur> est une des valeurs booléennes suivantes :
yes — active le contrôle du mode interactif au clavier.
no — désactive le contrôle du mode interactif au clavier.
Le fichier /etc/sysconfig/irda contrôle la configuration des périphériques à infrarouge de votre système lors du démarrage.
Les valeurs suivantes peuvent être utilisées :
IRDA=<valeur>, où <valeur> est une des valeurs booléennes suivantes :
yes — irattach s'exécute et vérifie de façon périodique si certains périphériques essaient de se connecter au port infrarouge, tel qu'un ordinateur bloc-notes qui tente d'effectuer une connexion réseau. Pour que des périphériques à infrarouge fonctionnent sur votre système, cette ligne doit être réglée sur yes.
no — irattach ne s'exécute pas et empêche toute communication avec les périphériques à infrarouge.
DEVICE=<valeur>, où <valeur> est le périphérique (généralement le port série) qui gère les connexions à infrarouge.
DONGLE=<valeur>, où <valeur> spécifie le type de clé électronique utilisée pour les communications par infrarouges. Ce paramètre existe pour les gens qui utilisent des clés électroniques série plutôt que de vrais ports infrarouges. Une clé électronique est un dispositif qui est branché à un port série traditionnel pour la communication par infrarouges. Cette ligne est, par défaut, réglée sur l'inactivité car les ordinateurs bloc-notes ayant de vrais ports infrarouges sont beaucoup plus fréquents que ceux qui ont des clés électroniques ajoutées.
DISCOVERY=<valeur>, où <valeur> est une des valeurs booléennes suivantes.
yes — lance irattach en mode découverte, ce qui signifie qu'il cherche activement d'autres périphériques à infrarouge. Cette fonction doit être activée pour que l'ordinateur puisse chercher de façon active une connexion infrarouge (c'est-à-dire un élément qui ne prend pas l'initiative de connexion).
no — irattach ne s'exécute pas en mode découverte.
Le fichier /etc/sysconfig/keyboard contrôle le comportement du clavier. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées :
KEYBOARDTYPE=sun|pc, qui n'est utilisée que sur les systèmes SPARC. sun signifie qu'un clavier Sun est connecté à /dev/kbd et pc signifie qu'un clavier PS/2 est connecté à un port PS/2.
KEYTABLE=<file>, où <file> est le nom d'un fichier de clavier. Par exemple : KEYTABLE="us". Les fichiers pouvant être utilisés comme fichier de clavier commencent dans /usr/lib/kbd/keymaps/i386 et se ramifient en différents topogrammes de clavier à partir de là, tous étiquetés <file>.kmap.gz. Le premier fichier qui se trouve sous /usr/lib/kbd/keymaps/i386 et qui correspond au paramètre KEYTABLE est utilisé.
Le fichier /etc/sysconfig/kuzdu vous permet de spécifier la détection sécuritaire du matériel de votre ordinateur par kudzu lors du démarrage. Une détection sécuritaire désactive la détection de ports série et de moniteurs DDC.
SAFE=<valeur>, où <valeur> est l'un des éléments suivants :
yes — kuzdu exécute une détection sécuritaire.
no — kuzdu exécute une détection normale.
Le fichier /etc/sysconfig/mouse sert à spécifier des renseignements sur la souris disponible. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées :
FULLNAME=<valeur>, où <valeur> se réfère au nom complet de la souris utilisée.
MOUSETYPE=<valeur>, où <valeur> est l'un des éléments suivants :
microsoft — une souris Microsoft™.
mouseman — une souris MouseMan™.
mousesystems — une souris Mouse Systems™.
ps/2 — une souris PS/2.
msbm — une souris bus Microsoft™.
logibm — une souris bus Logitech™.
atibm — une souris bus ATI™.
logitech — une souris Logitech™.
mmseries — un ancien modèle de souris MouseMan™.
mmhittab — une souris mmhittab.
XEMU3=<valeur>, où <valeur> est une des valeurs booléennes suivantes :
yes — la souris n'a que deux boutons, mais trois boutons de souris devraient être simulés.
no — la souris a déjà trois boutons.
XMOUSETYPE=<valeur>, où <valeur> se réfère au type de souris utilisée lors de l'exécution de X Window. Les options dans ce cas sont les mêmes que pour la définition MOUSETYPE dans ce même fichier.
De plus, /dev/mouse est un lien symbolique qui pointe vers le périphérique de souris réel.
Le fichier /etc/sysconfig/network est utilisé pour spécifier des informations sur la configuration réseau désirée. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées :
NETWORKING=<valeur>, où <valeur> est une des valeurs booléennes suivantes :
yes — la connexion au réseau devrait être configurée.
no — la connexion au réseau ne devrait pas être configurée.
HOSTNAME=<valeur>, où <valeur> devrait être un nom de domaine complet, tel que hôte.domaine.com, mais vous pouvez choisir le nom d'hôte que vous voulez.
Remarque | |
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Pour assurer la compatibilité avec des logiciels plus anciens que certaines personnes risqueraient d'installer (tels que trn), le fichier /etc/HOSTNAME devrait contenir la même valeur qu'ici. |
GATEWAY=<valeur>, où <valeur> est l'adresse IP de la passerelle du réseau.
GATEWAYDEV=<valeur>, où <valeur> est le périphérique de passerelle, tel que eth0.
NISDOMAIN=<valeur>, où <valeur> est le nom de domaine NIS.
Le fichier /etc/sysconfig/pcmcia est utilisé pour spécifier des informations de configuration de la carte PCMCIA. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées :
PCMCIA=<valeur>, où <valeur> est un des éléments suivants :
yes — le support PCMCIA doit être activé.
no — le support PCMCIA ne doit pas être activé.
PCIC=<valeur>, où <valeur> est un des éléments suivants :
i82365 — l'ordinateur a un circuit de socket PCMCIA de type i82365.
tcic — l'ordinateur a un circuit de socket PCMCIA de type tcic.
PCIC_OPTS=<valeur>, où <valeur> correspond aux paramètres de synchronisation du pilote de support (i82365 ou tcic).
CORE_OPTS=<valeur>, où <valeur> est la liste d'options pcmcia_core.
CARDMGR_OPTS=<valeur>, où <valeur> est la liste d'options pour le cardmgr PCMCIA (telles que : -q, mode silencieux ; -m, recherche des modules de noyau chargeables dans le répertoire spécifié ; etc.). Veuillez lire la page de manuel cardmgr pour avoir plus de détails.
Le fichier /etc/sysconfig/rawdevices est utilisé pour configurer les liaisons des raw device, comme par exemple :
/dev/raw/raw1 /dev/sda1 /dev/raw/raw2 8 5 |
Le fichier /etc/sysconfig/sendmail permet d'envoyer des messages à un ou plusieurs destinataires, en acheminant les messages sur les réseaux nécessaires. Le fichier définit les valeurs par défaut pour l'exécution du programme Sendmail. Ses valeurs par défaut font qu'il s'exécute comme démon en tâche de fond et qu'il contrôle sa file d'attente une fois par heure si quelque chose a été sauvegardé.
Les valeurs suivantes peuvent être utilisées :
DAEMON=<valeur>, où <valeur> est une des valeurs booléennes suivantes :
yes — Sendmail doit être configuré pour contrôler le port 25 afin de détecter le courrier entrant. yes implique l'utilisation des options -bd de Sendmail.
no — Sendmail ne devrait pas être configuré pour contrôler le port 25 afin de détecter le courrier entrant.
QUEUE=1h qui est donné à Sendmail en tant que -q$QUEUE. L'option -q n'est pas donnée à Sendmail si le fichier /etc/sysconfig/sendmail existe et que QUEUE est vide ou non défini.
Le fichier /etc/sysconfig/soundcard est généré par sndconfig et ne devrait pas être modifié. Le seul rôle de ce fichier est de déterminer l'entrée de carte de menu à afficher par défaut lors de la prochaine exécution de sndconfig. Les informations de configuration de la carte son se trouvent dans le fichier /etc/modules.conf.
Il peut contenir ce qui suit :
CARDTYPE=<valeur>, où <valeur> est indiqué avec, par exemple, SB16 pour une carte son Soundblaster 16.
Le fichier /etc/sysconfig/ups est utilisé pour spécifier des informations concernant tout système d'alimentation sans coupure (UPS) branché au système. Un UPS peut être très utile à Red Hat Linux car il donne le temps nécessaire pour éteindre l'ordinateur lors de pannes de courant. Les valeurs suivantes peuvent être utilisées :
SERVER=<valeur>, où <valeur> est un des éléments suivants :
yes — un dispositif UPS est branché à votre système.
no — aucun dispositif UPS n'est branché à votre système.
MODEL=<valeur>, où <valeur> doit être un des éléments suivants ou doit être réglé sur NONE si aucun dispositif UPS n'est branché à votre système :
apcsmart — pour un périphérique SmartUPS™ APC ou semblable.
fentonups — pour un UPS Fenton™.
optiups — pour un dispositif UPS OPTI™.
bestups — pour un UPS Best Power™.
genericups — pour un UPS générique.
ups-trust425+625 — pour un UPS Trust™.
DEVICE=<valeur>, où <valeur> spécifie où le dispositif UPS est branché, tel que /dev/ttyS0.
OPTIONS=<valeur>, où <valeur> est une commande spéciale qui doit être passée au dispositif UPS.
Le fichier /etc/sysconfig/vncservers configure comment le serveur VNC (Virtual Network Computing) démarre. VNC est un système d'affichage à distance qui vous permet de visualiser un environnement bureau sur l'ordinateur où il est exécuté ainsi que sur différents réseaux (d'un LAN à Internet) et utilise une vaste gamme d'architectures d'ordinateur.
Il peut contenir ce qui suit :
VNCSERVERS=<valeur>, où <valeur> est réglé sur quelque chose qui ressemble à "1:root".
Les fichiers suivants se trouvent généralement dans /etc/sysconfig/network-scripts, où <if-name> correspond au nom de l'interface réseau :
/etc/sysconfig/network-scripts/ifup
/etc/sysconfig/network-scripts/ifdown
/etc/sysconfig/network-scripts/network-functions
/etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-<if-name>
/etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-<if-name>-<clone-name>
/etc/sysconfig/network-scripts/chat-<if-name>
/etc/sysconfig/network-scripts/dip-<if-name>
/etc/sysconfig/network-scripts/ifup-post
Examinons-les un par un.
Il s'agit de liens symboliques respectivement vers /sbin/ifup et /sbin/ifdown. Ce sont les deux seuls scripts dans ce répertoire qui doivent être appelés directement ; ces derniers appellent ensuite les autres scripts au besoin. Ces liens symboliques ne sont là que pour des raisons historiques et seront probablement supprimés dans les futures versions. Par conséquent, seuls /sbin/ifup et /sbin/ifdown devraient être utilisés actuellement.
Ces scripts prennent normalement un argument : le nom du périphérique (tel que eth0). Ils sont appelés au moyen d'un deuxième argument de boot au cours de la séquence de démarrage de façon à ce que les périphériques ne devant pas être lancés au démarrage (ONBOOT=no, [voir ci-dessous]) puissent être ignorés à ce moment.
Ce n'est pas réellement un fichier public. Il contient des fonctions que les scripts utilisent pour appeler et renvoyer des interfaces. Il contient, en particulier, l'essentiel du code pour la prise en charge des configurations d'interface alternatives et la notification de modification d'interface par le biais de netreport, programme qui indique aux scripts de gestion du réseau d'envoyer un signal SIGIO au processus qui appelle netreport lorsque des changements sont apportés à l'état de l'interface réseau.
Le premier fichier définit une interface alors que le second ne contient que les parties de la définition qui sont différentes dans une interface "alias" (ou alternative). Les deux nécessitent que soit spécifié <if-name> (nom d'une interface réseau). Exemple : les numéros de réseau peuvent être différents, mais tout le reste doit être identique, de sorte que seuls les numéros de réseau figureraient dans le fichier clone alors que les informations de périphériques seraient dans le fichier ifcfg de base.
Les éléments pouvant être définis dans un fichier ifcfg dépendent du type d'interface.
Les valeurs suivantes sont communes :
DEVICE=<name>, où <name est le nom du périphérique physique (à l'exception des périphériques PPP attribués de façon dynamique là où est le "nom logique").
IPADDR=<addr>, où <addr> est l'adresse IP.
NETMASK=<mask>, où <mask> est la valeur du masque réseau.
NETWORK=<addr>, où <addr> est l'adresse du réseau.
BROADCAST=<addr>, où <addr> est l'adresse de diffusion.
GATEWAY=<addr>, où <addr> est l'adresse de la passerelle.
ONBOOT=<réponse>, où <réponse> est un des éléments suivants :
yes — ce périphérique doit être activé au démarrage
no — ce périphérique ne doit pas être activé au démarrage.
USERCTL=<réponse>, où <réponse> est un des éléments suivants :
yes — les utilisateurs non root peuvent contrôler ce périphérique.
no — les utilisateurs non root ne peuvent contrôler ce périphérique.
BOOTPROTO=<proto>, où <proto> est un des éléments suivants.
none — aucun protocole de démarrage ne doit être utilisé.
bootp — le protocole de démarrage doit être utilisé.
dhcp — le protocole DHCP doit être utilisé.
Les valeurs suivantes sont communes à tous les fichiers SLIP :
PERSIST=<réponse>, où <réponse> est un des éléments suivants :
yes — ce périphérique doit rester actif en permanence, même s'il est désactivé après qu'un modem se soit déconnecté.
no — ce périphérique ne doit pas être actif en permanence.
MODEMPORT=<port>, où <port> correspond au nom de périphérique du port modem (exemple : "/dev/modem").
LINESPEED=<baud>, où <baud> est la vitesse de transmission du modem (exemple : "115200").
DEFABORT=<réponse>, où <réponse> est un des éléments suivants :
yes — insère des chaînes d'abandon par défaut lors de la création ou de l'édition de scripts pour cette interface.
no — n'insère pas de chaînes d'abandon lors de la création ou de l'édition de scripts pour cette interface.
Ce fichier est un script chat pour les connexions SLIP et a pour but d'établir des connexions. Pour les périphériques SLIP, un script DIP est écrit à partir du script chat.
Ce fichier est appelé lorsqu'un périphérique réseau (à l'exception d'un périphérique SLIP) intervient. Il appelle /etc/sysconfig/network-scripts/ifup-routes pour établir des routes statiques qui dépendent de ce périphérique, établit des alias pour ce périphérique et définit le nom d'hôte si ce n'est déjà fait ; un nom d'hôte peut être trouvé pour l'IP de ce périphérique. ifup-post envoie SIGIO à tout programme ayant demandé une notification d'événements de réseau.
Au besoin, ce fichier pourrait être étendu pour définir la configuration du service de noms, appeler des scripts arbitraires, etc.
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